Carl Maria von WEBER (1786 - 1826)
Sonates pour piano nº 1 à 4
Six variations op. 6
Grande polonaise op. 21
Polacca brillante op. 72
Invitation à la valse op. 65
Rondo Brillante op. 62
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Piano: Jean Martin
Arion
La difficulté avec le piano de Weber, c'est de respecter la variété des tons tout en préservant l'unité de style. Et c'est ce que réussit admirablement Jean Martin dans ces deux disques. Parce que c'est un grand schumannien, n'allez pas croire qu'il tire Weber du côté de Schumann (et il le pourrait par exemple au début de la Troisième Sonate). Il est d'abord respectueux de la partition, des tempos, des nuances. Le Rondo de la Première Sonate est vraiment moderato. Le toucher fin, distingué, convient admirablement à Weber.
- Pierre Brunel (Compact Disc)
Il existe quelques grandes versions isolées des sonates... mais l'anthologie de Jean Martin, qui présente l'essentiel (et le meilleur) de l'oeuvre pour piano de Weber, nous offre tout bonnement l'idéal, à savoir l'alliance de la lettre et de l'esprit. Fin musicien et pédagogue réputé, spécialiste du piano romantique, Jean Martin réalise en effet la synthèse des éléments stylistiques de cette musique, unifiant les mélodies ombrées et les guirlandes virtuoses en un équilibre d'une surprême élégance...
L'idéal vous dit-on!
- Gérard Belvire (Répertoire)
